Si tu aimes Admiral T, Kalash ou Yaniss Odua, alors « bouge pas là », parce que King Kalabash débarque avec un missile musical nommé « DEAD ZONE ». Entre riddim dancehall percutant et message social bien vénère, l’artiste martiniquais nous livre un cri d’alerte brut, sans fard, sur une réalité trop souvent passée sous silence. « Trop de sang qui coule ! », balance-t-il d’une voix grave sur une instru aussi entraînante que contrastée. C’est tout le paradoxe de cette pépite : faire danser les corps pendant que les paroles cognent les consciences.
Avec son clip à l’esthétique western-post-apocalyptique — cowboys martiniquais, carcasses de bagnoles, drapeau indépendantiste et duel dramatique dans un champ cramé — King Kalabash nous place face à nos contradictions. Violence banalisée, jeunesse paumée, politique absente… Le tout filmé comme un film de Tarantino qui aurait bouffé du créole. Engagé, viscéral et profondément caribéen, « DEAD ZONE » secoue, pique, et surtout… fait réfléchir. À découvrir fissa sur Minute Cover, le média qui sort les vraies cartouches.
De la calebasse au mic : l’ascension d’un résistant créole
NĂ© en Martinique mais Ă©levĂ© en Guadeloupe, King Kalabash n’est pas juste un chanteur engagĂ© : c’est un artisan de la vĂ©ritĂ©. Avant de manier le micro, il sculptait la matière — bois, calebasse, bambou — aujourd’hui, il façonne les mots avec la mĂŞme prĂ©cision. Sorti l’annĂ©e dernière, Earth Crisis (20 Years) marque la rencontre vibrante entre King Kalabash et le crew autrichien House Of Riddim. Un single percutant qui revient sur deux dĂ©cennies de lutte et de tension mondiale, avec une vibe roots affĂ»tĂ©e comme une machette.
Et ce n’est que le début. Son prochain projet solo s’annonce encore plus fort, plus libre, plus radical. 2025 va faire du bruit dans les Antilles… alors attache ta ceinture, parce que King Kalabash est prêt à rallumer le feu dans ta playlist. C’est pas un come-back, c’est une prise de pouvoir.
—
King Kalabash sur les rĂ©seaux…
