Si tu aimes PNL, Ninho ou Laylow, alors pose ton tel, enfile un hoodie noir, et écoute bien : tu vas vouloir garder Korzaak dans tes favoris. Avec « J’ai donné », le jeune rappeur d’Annecy balance un missile émotionnel en plein cœur. Sur une prod’ trap atmosphérique, il raconte sans filtre la trahison, la solitude et les illusions fracassées. « Je pensais qu’on faisait la paire » : en une phrase, tout est dit. Un cœur qui saigne, une ville qui dort, et lui qui fait des tours dans la zone à 3h du mat, seul avec ses pensées.
Le clip, tourné entre un lac mélancolique et un tunnel éclairé de rouge et de violet, t’embarque dans son monde : un entre-deux poétique entre fuite et introspection. Tu sens la haine, la peine… mais aussi cette flamme, ce besoin de s’en sortir. Bref, Minute Cover vient de repérer un mec qui ne fait pas que rapper, il transmet.
Korzaak : un autodidacte libre, sans filtre et sans limites
À seulement 20 ans, Korzaak a déjà une âme de vieux sage. Autodidacte jusqu’à l’os, il compose à l’oreille, sans solfège ni école, mais avec une intensité rare. À 14 ans, c’était les poèmes pour guérir les cœurs brisés. À 16, la MAO devient son refuge. Aujourd’hui, il fait tout, tout seul, avec une vision claire : pas de case, pas de frontière musicale. Et ça s’entend.
Derrière ses lunettes et ses prods planantes, se cache un artiste sensible et stratège, qui n’attend rien de personne — sauf peut-être de toi, lecteur, pour prêter une oreille attentive à son univers. Korzaak prépare déjà la suite, avec de nouveaux titres en chantier, toujours plus affûtés, toujours plus vrais. L’année est à peine entamée, mais on te le dit cash : ce gars-là , c’est une pépite à suivre de très, très près.

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KORZAAK sur les rĂ©seaux…