Si tu vibres sur Dadju, Tayc ou Gims, alors prépare-toi à tomber dans les bras de NVM3K. Leur dernier morceau, « Netaye », c’est comme une déclaration d’amour chuchotée sur un beat chaud : sensuel, mélancolique et puissamment addictif. On y retrouve ces rythmes afro-pop mid-tempo qui font chalouper les hanches, mais aussi cette profondeur émotionnelle qui te met un petit nœud dans la gorge. Le duo masqué ne joue pas les amoureux naïfs : « Fais pas l’actrice, tes cicatrices se voient même refermées » lâchent-ils avec justesse, dans un texte qui parle de blessures invisibles, de relations écorchées mais tenaces.
Le clip, lui, est une bulle romantique perchée au bord d’un lac — ambiance cabane chic, jacuzzi et visages camouflés par des visières futuristes. Résultat : plus de 130k vues en quelques jours. C’est beau, c’est classe, c’est mystérieux. Et c’est Minute Cover qui t’en parle en premier.
NVM3K : l’anonymat comme signature, l’émotion comme moteur
Mais qui se cache vraiment derrière NVM3K ? Deux artistes aux univers qui se complètent à la perfection : DASKOOMIC, flow old-school, voix grave et textes viscéraux, et W SALE, poète urbain bercé par le reggae et le hip-hop français. Signés chez ALYANA, ils refusent les étiquettes et balancent des sons hybrides, sincères, toujours habités. Leur secret ? Une exigence artistique sans compromis, une esthétique léchée, et une vraie science du refrain qui reste en tête (essaie de ne pas fredonner « Netaye, Netaye… » toute la journée, on parie ?).
Et l’avenir s’annonce chargé : un album de 14 titres est en préparation — « 9045XY » — et une grosse release party est déjà dans les tuyaux. Bref, reste branché… parce que ce duo masqué, c’est clairement pas des fantômes : ils arrivent pour tout retourner. Spoiler alert : ça va faire du bruit.

—
NVM3K sur les rĂ©seaux…